2016–2017 : Biennales du Sud
- 1.Reprise du séminaire
- 2.Biennales et mondialisation artistique (B. Joyeux-Prunel)
- 3.La Biennale de São Paulo dans son contexte (Ana Paula Simioni, Pr. à l’univ. de Sao Paulo)
- 4.ARTL@S’LAB : premiers pas pour travailler la Base de catalogues d’expositions (B. Joyeux-Prunel)
- 5.Des expositions internationales aux biennales. Propositions pour une lecture spatiale d’un phénomène mondial et local. (Tatiana Debroux, IHMC)
- 6.ARTL@S’LAB
- 7.ARTL@S’LAB
- 8.Biennales of the South (Anthony Gardner, Oxford University, Ruskin School of Arts)
- 9.ARTL@S’LAB
- 10.ARTL@S’LAB (encodage)
- 11.ARTL@S’LAB
- 12.ARTL@S’LAB
- 13.Les contradictions d´une modernité périphérique: la réception des modèles de « l´art total » au Brésil (Ana Paula Cavalcanti Simioni, univ. de Sao Paulo / IHMC 2016)
- 14.ARTL@S’LAB
- 15.Décentrements et Régionalismes : Une histoire croisée des Biennales de La Havane et de Dakar (Sabrina Moura, Université de Campinas, Brésil)
- 16.ARTL@S’LAB
- 17.Documenta et Biennale de Paris (Julie Sissia, Sciences Po Paris)
- 18.A Global and Quantitative Approach to Biennials (Christian Morgner, Leicester University)
- 19.La Biennale d’Istambul (Ceren Özpinar, University of Sussex)
- 20.Biennales et politique artistique sous le Franquisme (Paula Barreiro-Lopez, Pr. invitée du LabEx TransferS, Univ. de Barcelone)
- 21.The Hemispheric Politics of Mexico’s Inter-American Biennials (1958 and 1960). (Fabiola Martínez, Saint Louis University, Madrid)
- 22.Avant-garde et réalité sociale à la Biennale de Venise de 1976 : une lutte pour la signification de l’art moderne dans l’Espagne du franquisme (Paula Barreiro-Lopez, univ. de Barcelone)
Cette recherche vise à étudier le rôle des deux projets stratégiques dans le domaine des arts visuels – les biennales de La Havane (1984) et Dakar (1990-1992) – en vue des échanges politiques, intellectuels et culturels entre l’Afrique et l’Amérique latine dans les années 1980 et les années 2000. Ces plates-formes d’exposition sont discutées à l’égard de leurs programmes, leurs agents et discours, et examinés à la lumière des contributions récentes de l’histoire des expositions à la discipline de l’histoire de l’art.
Afin de cartographier et de confronter leurs modalités d’insertion historiques et sociales, je fais usage de la notion d’ »Histoire croisée », mise en avant par Michael Werner et Bénédicte Zimmermann, comme outil méthodologique dans le domaine des théories relationnelles. Cette prémisse permet une contextualisation plus large de ces plates-formes d’exposition, en mettant en perspective les projets émancipateurs menées par les pays non alignés pendant la Guerre froide, l’émergence des notions de panafricanisme et de négritude dans le contexte sénégalais, l’idéologie antiimpérialiste et les politiques culturelles cubaines mises en place entre les années 1950-80.
Sabrina Moura
Sabrina Moura est chercheuse et commissaire d’art basée à São Paulo, Brésil. Elle est actuellement doctorante au département d’histoire de l’Université de Campinas. Titulaire d’un MA en Histoire et esthétique de l’art (Université Paris VIII) et d’un Master en Gestion et conduite des projets culturels (Université Paris III Sorbonne Nouvelle), elle a conçu et organisé des séminaires et des programmes présentés par des nombreuses institutions, y compris le Goethe Institut, Videobrasil, World Biennial Forum. En 2015, elle a édité le livre Southern Panoramas: Perspectives for Other Geographies of Thought (Ed. SESC) qui présente des perspectives historiques et artistiques sur le concept du Sud global. Plus récemment, elle a été chercheur invité à l’Université de Columbia, avec une bourse de la Getty Foundation (Connecting Art Histories Program à Unicamp).