- 1.Introduction à Artl@s 2018-2019: Un an sur les femmes dans la mondialisation artistique (B. Joyeux-Prunel et L. Saint-Raymond)
- 2.Sabrina Moura : « Retours, exils et appartenances. La notion de diaspora dans les oeuvres de Maria Magdalena Campos-Pons »
- 3.Que faire avec les données « féminines » des bases Artl@s? Béatrice Joyeux-Prunel
- 4.Autour d’Ana Mendieta. Avec Esther Ferrer et Shelley Rice – 8 Nov 2018 !
- 5.Veuves d’artistes et vies posthumes des œuvres (1945-1980) – Julie Verlaine
- 6.Séverine Sofio : Comment peut-on être international(e)? Artistes, genre et frontières au tournant du XIXe siècle
- 7.Lab – pister les femmes dans les expositions internationales (B. Joyeux-Prunel)
- 8.10 janvier 2019 – LAB : Comment étudier la circulation internationale des femmes artistes ? Les femmes dans la base de catalogues Artl@s (B. Joyeux-Prunel et L. Saint-Raymond)
- 9.24 janvier 2019 – LAB : cartographier les circulations internationales des artistes femmes (B. Joyeux-Prunel)
- 10.7 février – Catalogues et histoire de l’art au Japon (Pr. Torahiko Terada et ses étudiants)
- 11.28 février 2019 – LAB – Introduction à la TEI : Description sémantique de catalogues (avec Richard Walter)
- 12.Les pionnières de l’art contemporain en Turquie sont-elles plus internationalisées que leurs homologues masculins ? (Perin Emel Yavuz)
- 13.Aphrodite-Vénus, ‘femme de l’art par excellence’ (K. Bender)
- 14.Présentation des travaux des étudiants
- 15.ANNULATION : Andrea GIUNTA : « Race, ethnicité et empathie. Les femmes radicales de l’art latino-américain, 1960-1985”
- 16.D’un féminisme à l’autre : L’Union des femmes peintres et sculpteurs de 1945 à 1975 (Catherine Gonnard)
L’union des femmes peintres et sculpteurs, créée notamment par la sculptrice Hélène Bertaux, en 1881 a perduré jusqu’en 1994. Ce qui en a fait une des organisations féministes des plus vivaces de cette fin de siècle. Après l’effervescence des premiers combats pour l’accès des femmes à l’Ecole des beaux-arts, aux concours comme le Prix de Rome ainsi qu’aux jurys des expositions, l’Union semble se laisser aller à partir des années 1920 à une douce somnolence que viendront bousculer quelque peu les années trente avec notamment la création des Femmes Artistes Modernes. L’après-guerre est là comme ailleurs, celui de la reconstruction de l’organisation ainsi que d’une réflexion sur les enjeux de l’art face au politique alors que les femmes viennent d’acquérir enfin le droit de vote. Si les filiations artistiques se posent alors à travers la remise en cause d’un art féminin, c’est aussi avant que les manifestations de la 2ème vague du féminisme viennent rebattre les cartes le temps des réseaux féminins. En quelque sorte, nous nous interrogerons sur la place de l’Union des femmes peintres et sculpteurs et de son salon d’un féminisme à l’autre
Catherine Gonnard a écrit avec Elisabeth Lebovici : Femmes artistes/artistes femmes, Paris, 1880 à nos jours (2007). Elle a fait une série d’entretiens filmés d’anciennes membres de l’UFPS avec Anne Marie Gourier (2007). Elle a rédigé la préface à la réédition spéciale anniversaire de Une page de l’Histoire de l’Art au XIXe siècle, une conquête féministe Mme Léon Bertaux d’Edouard Lepage (2009).
Lieu de la séance : Institut d’Histoire moderne et contemporaine (IHMC), salle de séminaire. Escalier D, 3e étage, 45 rue d’Ulm.
Séance de 13h30 à 15h30. Entrée libre.