- 1.Alexandre Kazerouni, Ecole normale supérieure / PSL : les musées dans les principautés arabes du Golfe persique
- 2.Première séance du séminaire ARTL@S 2017-2018
- 3.Béatrice Joyeux-Prunel : à quoi sert la cartographie artistique ?
- 4.Les Bases Artlas – Geomap et Artlas Exhibition Database : Mise en route d’une phase de tests
- 5.Béatrice Joyeux-Prunel: Comment travailler avec des catalogues d’expositions?
- 6.Elitza Dulguerova (INHA) : La Biennale des jeunes artistes, dite « Biennale de Paris » : défis et difficultés
- 7.Louis Gevart (docteur en histoire de l’Art) : De jardin en jardin – La ronde des expositions internationales de sculpture en plein air dans l’Europe des années 1950
- 8.Cecilia Fajardo-Hill : the making of the Exhibition « Radical Women in Latin American Art 1960-1985 »
- 9.Thomas DaCosta Kaufmann (univ. de Princeton) : Tales of Trousers. Global clothing, history, and art history
- 10.Béatrice Joyeux-Prunel : Introduction à la cartographie numérique (1)
- 11.Elodie Vaudry : « Précolombien » /// Alice Bombardier : Les Biennales de Téhéran (1958-19966) : vers la reconnaissance de la Nouvelle peinture en Iran
- 12.Léa Saint-Raymond : l’étude des oeuvres à la croisées des méthodes
- 13.Béatrice Joyeux-Prunel : introduction à la cartographie numérique (2) -ARTL@S Lab’
- 14.Béatrice Joyeux-Prunel : Gérer des corpus importants avec le numérique
- 15.Alexandre Kazerouni (PSL) : Les biennales comme outil d’analyse de la relation entre libéralisme culturel et autoritarisme dans le monde islamique, depuis les années 1960
- 16.Gérer des corpus importants. Atelier
- 17.Adriana Ortega Orozco : La Biennale de Venise en 1950: un catalyseur entre l’art mexicain et l’Europe
- 18.WAS – Women Artists’ Shows·Salons·Societies (Catherine Dossin et Hanna Alkema)
Après la Seconde Guerre mondiale, reprend l’événement culturel considéré à l’époque comme le grand rendez-vous de l’art moderne : la Biennale internationale d’art de Venise. Le Mexique y participe pour la première fois en 1950. Cette présentation étudie dans un premier temps dans quelle mesure le succès de son pavillon lors de la XXVe édition a été crucial pour attirer l’attention cosmopolite vers l’expression artistique mexicaine moderne, première secousse au sein d’une manifestation jusqu’à alors très européocentrée, qui a largement contribué pour que le goût de la critique s’internationalise davantage dans les éditions suivantes. Puis nous verrons comment suite à ce succès vénitien, les autorités mexicaines étaient convaincues que leur pays avait beaucoup à gagner en matière de prestige si elles poursuivaient un effort plus poussé et coordonné pour organiser des expositions officielles et itinérantes d’art mexicain d’envergure en Europe. Ce qui, paradoxalement, a fait que la « fureur européenne » pour l’art mexicain moderne retombe et que la participation officielle du Mexique à la Biennale soit restée peu constante et problématique jusqu’à nos jours.
Adriana Ortega Orozco
Docteure en histoire de l’Université Paris III- Sorbonne Nouvelle, elle a soutenu en 2016 une thèse intitulée « Les expositions d’art mexicain dans l’espace transnational : circulations, médiations et réceptions (1938 – 1952 – 2000) ». S’inscrivant à la croisée de l’histoire des expositions et des relations culturelles internationales, sa thèse a pour principal objectif l’étude de la construction d’une certaine image de la nation mexicaine à l’étranger à travers l’art et de la manière dont celle-ci a été perçue par des audiences diverses dans différentes contrées.
Ses principales publications portent autant sur l’histoire de l’art mexicain que sur l’exposition comme enjeu politique, artistique et social dans l’art du XXe siècle ; la réception de la Première Guerre mondiale par les élites mexicaines et le cinéma mexicain.
Jeudi 17 mai 2018 13:30-15:30.
Salle de l’IHMC, 45 rue d’Ulm, Paris, Escalier D (3e étage).